Microsoft a annoncé le licenciement de près de 3 % de sa main-d'œuvre, soit environ 6 000 de ses 228 000 employés, dont 55 % sont basés aux États-Unis. Les réductions, annoncées mardi, couvrent tous les niveaux et toutes les régions, en se concentrant sur la réduction des niveaux de gestion afin d'améliorer l'agilité. Cette mesure fait suite à un licenciement moins important basé sur les performances en janvier et à une réduction de 10 000 emplois (5 %) en 2023. Bien que les résultats de janvier-mars aient dépassé les attentes de Wall Street, la directrice financière Amy Hood a mis l'accent sur la constitution d'équipes performantes, notant une augmentation de 2 % des effectifs par rapport à l'année dernière, mais une légère baisse par rapport à décembre. Les licenciements reflètent la réaction de Microsoft face aux turbulences du secteur technologique et de l'économie américaine, à l'image du recul de l'industrie après les expansions de l'ère de la pandémie. Basée à Redmond, dans l'État de Washington, Microsoft cherche à rationaliser ses opérations tout en maintenant l'innovation dans les domaines de l'informatique dématérialisée et de l'intelligence artificielle. Les réductions, parmi les plus importantes depuis 2023, soulignent les difficultés à équilibrer la rentabilité et la croissance dans un contexte d'incertitudes commerciales et de hausse des coûts. Les employés concernés sont confrontés à un marché de l'emploi compétitif, tandis que Microsoft fait face aux attentes des investisseurs et aux vents contraires de l'économie.